Evolution
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Réalisateur : |
Kornél MUNDRUCZO | ||
Acteurs : |
Lili Monori, Annamária Láng, Goya Rego, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 37 | |||
Date de sortie : |
18/05/2022 | |||
Titre original : |
Evolution | |||
Note "critique" : |
1,75 | |||
Classement 2022 |
48 / 92 |
Résumé : |
.O xx |
.O. D’un souvenir fantasmé de la Seconde Guerre Mondiale au Berlin contemporain, Evolution suit trois générations d’une famille marquée par l'Histoire. La douleur d’Eva, l’enfant miraculée des camps, se transmet à sa fille Lena, puis à son petit-fils, Jonas. Jusqu’à ce que celui-ci brise, d’un geste d’amour, la mécanique du traumatisme. .O. |
Xavier |
.O. J'étais donc curieux de découvrir "Évolution" et la première partie, quasi muette, fonctionne parfaitement. Qu'on put "ressentir" les troupes qui ont découvert les camps de concentration, les baraquements et les chambres à gaz, la folie des hommes qui n'a été limitée que par des contraintes techniques (idée qui peut paraître aberrante mais qui est bien réelle... ça prend du temps de brûler un corps et de se débarrasser des preuves....). Cette première demi-heure n'est pas dans l'esbroufe et lorsqu'apparaît un élément improbable, on a bien été préparé pour y croire sans retenue ce qui prouve que Kornel Mundruczo a réussi son pari. J'étais donc parti pour voir un film coup de poing mais le second segment, ultra bavard et beaucoup trop illustratif m'a complètement sorti du film. Ce face à face entre une grand-mère rescapée et sa fille désemparée tourne rapidement à vie malgré les torrents de répliques qui tournent à un raz de marée dûment illustré. La dernière partie, qui suis la mère et son fils alors que l'école de ce dernier prend feu, apporte un peu de légèreté et d'espoir. Que dire ? Que la première partie vaut @@@ mais que la seconde et la dernière oscillent entre 0 et @... Du coup si le film sort un peu du lot grâce à sa première demi-heure, j'ai quand même l'impression d'être gentil avec lui en lui mettant plus d'un @ car c'est assez décevant de partir de si haut pour se planter si rapidement. La seconde partie, soûlante au sens premier du terme, la dernière très fleur bleu m'ont vraiment fait perdre le fil du film du réalisateur hongrois et j'espère que vous serez plus réceptif que moi car il y a quand même quelque chose dans ce film qui le rend spécial. |
Première : ¤ ¤ |
.O. Si le film s’achève malheureusement sur un segment un peu lourd, trop didactique (...) les deux premiers sidèrent – en particulier cette inoubliable ouverture cauchemardesque dans un camp d’extermination nazi, qui confirme la puissance parfois tellurique du cinéma de Mundruczó. .O. |
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